Le choix offert aujourd’hui à chacun pour se déplacer n’a jamais été aussi riche. Si, en son temps, on ne proposait que le vélo, aujourd’hui entre autopartage, mobilité électrique et développement de transport en commun plus agréable, chacun peut trouver un moyen de déplacement qui lui convient. Mais si le bouger autrement, n’était pas une affaire de moyens de transport ?
Au final, ce qu’on souhaite, c’est une ville fluide, ou on respire un air sain, ou les gens sont en bonne santé et pourquoi pas…heureux ?
Pour bouger autrement : Respectons nous !
En mobilité, Rêvons d’une ville à la circulation apaisée, une ville où on ne s’insulte pas pour une priorité, ou ne se klaxonne pas …ou chacun se respecte. La voiture est un gros cataliseur d’agressivité et d’énergie négative, mais attention, il semble que ce mal atteigne malheureusement les autres modes de transports.
On commence à croiser certains cyclistes, en mode : »la route est à moi poussez vous que je m’y mette » , grommelant aussi bien après les voitures qui empiètent sur la voie cyclable ou qui les suivent de prêt, qu’après les maudits piétons qui ne regardent pas ou ils vont et traversent sans prévenir…c’est effrayant !
Si les automobilistes prenaient le temps, ne doublaient pas les vélo en prenant le risque de renverser les cycliste pour se retrouver au même feu rouge quelques secondes plus tard… Si les cyclistes ne faisaient pas aux piétons ce qu’ils reprochent au voiture en usant de leur sonnette … si les piétons eux aussi, prenaient garde aux autres…
On partage cette ville, on partage cette route, respectons-nous !
Pour Bouger autrement : Regardons nous !
Encore une fois, quelque soit le moyen, combien d’incidents voir d’accident de circulation s’expliquent par un « oh, je ne vous avais pas vu… ». Il est vrai que pour cela, notre subconscient nous joue des tours. Quand on ne s’attend pas à voir quelque chose, souvent on ne le voit pas… alors quand on n’a pas l’habitude de voir des cyclistes ou des piétons, on a vite fait de ne « pas les voir ». Le changement ça prend du temps, il faut que chacun prennent conscience des nouveaux modes qui s’installent en ville, et apprennent à les « voir ». Heureusement, plus il y a des modes alternatifs, plus on en prend conscience, et plus ce phénomène disparaît.
On partage cette ville, on partage cette route, regardons nous !
Bouger autrement : ensemble !
La ville idéale serait comme un orchestre symphonique, ou chacun aurait sa place. On n’imagine pas un orchestre avec que des cors, ou que des violons,… c’est la diversité, l’ecoute de l’un/l’autre, le respect qui donne les plus belles œuvres. Le bouger autrement c’est vivre mieux ensemble et avec notre planète.
Non seulement on réduit l’empreinte carbone, (mais bon ça au quotidien rare sont ceux qui y pensent), mais on vit mieux !
On partage cette ville, on partage cette route, bougeons autrement !